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David l'enfant des dames

David l'enfant des dames
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David l'enfant des dames
14 avril 2008

L'HISTOIRE

AFFICHE_DAVID DAVID, L'ENFANT DES DAMES Ecrit et interprété par Norbert MOUYAL Adaptation et mise en scène Colette KRAFFE Pièce en 1 acte et un personnage Durée : 1h 20 «… Bien sûr je leur plaisais bien avec mes anglaises blondes et mon sourire coquin, mais il y avait autre chose…» David, 4 ans. La jeunesse de David, petit juif marocain, est placée sous le signe de la douceur, de la volupté féminine et de la joie de vivre! Les amies de Julie sa mère, les voisines du quartier rivalisent d'attentions et de tendresse pour ce petit garçon aux boucles blondes, une espèce rare au Maroc!... Cette enfance influencera toute sa vie sentimentale future. Les situations peu ordinaires qui jalonnent l'enfance de David, nous emmènent dans un voyage captivant et touchant L'humour et la simplicité des mœurs apportent truculence et émotion à cette histoire peu banale d'une famille juive modeste, atteinte dans ses racines par le rapatriement des Français de cette époque du Maroc vers la France. Un parcours éloquent et chaleureux et sensuel vu et ressenti par David l'enfant des Dames… Un spectacle qui vous embarque loin du quotidien et ne vous lâche pas. Maaaaagique ! NOTE D'INTENTION David L’Enfant des Dames" est le prétexte à l'éclosion de toute une vie d'homme, dont la source d'inspiration se situe dans l'enfance... David, le narrateur adulte nous raconte en effet son enfance au sein d'une famille juive du Maroc avant l'indépendance de ce pays. Son enfance au Maroc située dans les années 50, s'est déroulée dans un climat de détente, d'amour et de câlineries qui sont un véritable éloge à tous les personnages qui sont décrits et même imités dans les dialogues évoqués par les nombreux souvenirs de David. L'histoire de ce petit David est attachante, drôle, pleine de poésie et de personnages hauts en couleurs…le lecteur , et encore plus le spectateur sera emporté dans un univers particulier à Rabat où le petit David découvre avec ses yeux d’enfant la beauté des femmes au hammam… la sieste avec sa voisine "la reine de la caresse " ou la cascade de bisous qu'il reçoit des collègues de bureau de sa maman Julie, qui passe son temps à coiffer son David, enfant tout blond à a qui elle fait des anglaises et qu'elle habille en barboteuse pour qu'il soit irrésistible. Cette histoire peu banale est parsemée de personnages étonnants qui ont jalonnés cette enfance …Un père fantasque pour qui la vie était d’abord un prétexte à vivre des aventures imaginaires, où l'humour avait toujours sa place…Une mère juive, attentive aux premières manifestations de la puberté de David dont il sera marqué et troublé au contact de ses amies ou collègues … cette enfance heureuse au Maroc va prendre un tournant totalement imprévu… David va se retrouver, à 10 ans propulsé dans une banlieue parisienne ou la grisaille et la morosité vont remplacer le "nirvana permanent dans lequel il vivait" et là…dans sa banlieue de Conflans ste Honorine, il courra après son passé d'enfant qu'il ne rattrapera jamais, sinon par la joie que lui procure encore aujourd'hui ses souvenirs, dans sa course effrénée pour trouver l'amour, l'âme sœur, "la femme, la reine"... Celle qui réunit toutes les Dames de son enfance et qui l'ont marqué pour sa vie entière. LE CONTEXTE Nous sommes au cœur de la simplicité et de l'humour d'une famille juive porté par le temps qui passe, la modestie du quotidien, le solide lien social du voisinage, qui apporte ses couleurs, sa diversité et sa chaleur humaine. D'abord un contexte politique critique à l'approche de l'indépendance du Maroc, puis une transplantation sociale surprise dans une France inconnue et désopilante pour cette famille de rapatriés en perdition en recherche de sa voie, de sa sécurité, et de son second souffle, dans une nouvelle patrie, terre d'accueil qu'elle ne connaît qu'au travers de la chanson de Charles Trenet "Douce France". David et sa famille vont se rendre la vie en banlieue parisienne, plus heureuse que dans la réalité…. David adulte continuera de rêver et de rire en savourant avec tendresse son bonheur passé "au pays", qui restera gravé à jamais dans son coeur.
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14 avril 2008

LES PERSONNAGES

Évoqués et imités par l'interprète unique de cette pièce • JULIE, la mère de David : Femme jolie, coquette, gaie, tenace, protectrice qui veille au grain, courageuse qui porte le pantalon à la maison et qui ne pense qu'à donner une éducation sans faille à ses deux enfants dont David, le petit protégé, qu'elle couve car il est fragile. • ALFRED, le père de David : Fantasque, ubuesque, Alfred est l'archétype du pied noir imaginatif, plein d'humour et de fantaisie qui rêve sa vie et qui embellit celle des autres; truculent, et play boy à la fois il a le chic et le choc… Il illustre le papa idéal amoureux de la vie qu'il s'invente et qu'il fait très belle pour tous les siens. • DAVID, le narrateur et l'enfant : Enfant au boucles blondes qui font l'admiration des copines et des voisines de Julie… David enfant, a des réactions physiques spectaculaires sous l'accumulation de bisous et de caresses de ses Dames admiratrices… Il fait des excès de température que sa fée Grand-mère élimine aussitôt grâce à ses remèdes magiques. LES DAMES DE DAVID • MÉMÉ RACHÈLE : La fée grand-mère de David, qui lui dispense des remèdes qui le fascinent : le foulard magique, le charbon ardent, l'index redoutable… En priant en arabe car "elle ne parlait que très peu le français", Mémé Rachèle, "majestueuse qui savait ralentir le temps et rendre le mal docile et vulnérable". • LA MAÎTRESSE NEUVE : La maîtresse de maternelle, la première grande amoureuse de David. • MADAME ELALOUF : La reine de la caresse et grande prêtresse de siestes inoubliables. • MADAME SIBONI : La Tata Vénus de David, généreuse, tout en rondeur, celle qui lui a appris la "cartographie féminine" et qui restera sa TATA à jamais. • MADAME SALISSY : La sténodactylo la plus belle et la plus amoureuse de David, la maquillée jusqu'au dents, la grande experte en dépôt de rouge à lèvres entourée de ses collègues madame Scout, Irène la fille du colonel, Soraya... Et encore Nadia la vendeuse d'automobiles, les speakerines de la télé : Catherine Langeais, Jacqueline Caurat, Jacqueline Huet, et la jeune fille du cache-cache et surtout Arlette "sa première Dame de cœur ". ACTUELLEMENT AU Théâtre Darius Milhaud 80, allée Darius Milhaud 75019 Paris Tous les vendredi et samedi à 21H Le Dimanche à 18H Jusqu’au 28 juin 2008
13 avril 2008

LE MOT DU METTEUR EN SCÈNE

Quand j’ai rencontré Norbert Mouyal et qu’il m’a raconté son histoire, il m’est apparu évident qu’il fallait l’écrire et en faire un spectacle… Le parcours de son enfance au Maroc, les personnages étonnants qu’étaient ses parents, les femmes qui ont jalonné cette enfance. Cette histoire pleine de situations savoureuses était pour moi d’une telle originalité, qu’il m’a paru important de la raconter au théâtre... Norbert, juif marocain, comédien «bourré» de charisme, chargé de toute cette culture joyeuse, sensuelle, pleine d’humour, se révélait être le seul capable d’interpréter cette histoire et "David l'enfant des dames" est né… Je l’ai soutenu avec ardeur et je l’ai aidé à mettre sur le papier une enfance "pas comme les autres". … Et, rempli de ce passé qui l’habite, il nous entraîne avec délice dans son histoire captivante, où, rires, larmes, étonnement, complicité, charme nous font passer un moment dont je suis sûre, le spectateur gardera un souvenir fort et inoubliable ! Colette Kraffe
13 avril 2008

Norbert MOUYAL, L'ARTISTE

Portrait_nono Il a interprété de nombreux rôles, du plus classique au plus moderne, en passant par les valets de comédie chez Molière, le jeune Léandre dans Scapin, Pedrolino dans «Arlequin, valet de deux maîtres» de Goldoni, Pasquin dans «Arlequin poli par l'amour» de Marivaux et le Petit Prince quand il était enfant aux boucles d'or. Il a été mis en scène par Jean-Louis Thamin, Jean-Louis Perinetti dans «Richard III». Jacques Rosner au Palais de Chaillot dans «La Mère» de Gorki. Il a interprété Cacambo dans «Candide» de Voltaire aux côtés de Jean Menaud avec la Compagnie du Capricorne. Il était à la création du Festival International de Théâtre à Nancy où il a interprété Valerio dans «Léonce et Léna» de Büchner. Il a joué aux côtés de Suzanne Flon sur la scène du Palais de Chaillot dans une pièce de Philippe Adrien : «La Baye»… Avec la compagnie Jean Gosselin, il a représenté la culture théâtrale française en tournées à l'étranger pour l'Alliance Française. Passionné par les comportements des individus, depuis quelques années Norbert MOUYAL a mis sa technique théâtrale au service des entreprises pour les cadres dirigeants et leurs collaborateurs afin de leur procurer aisance, confiance et «savoir- être». Il revient aujourd’hui à sa première passion, le théâtre.
13 avril 2008

Colette KRAFFE, Metteur en scène

colette Elle a joué au théâtre sous la direction, entre autre, de Pierre Santini, Yves Pignot, Marc Hollogne, Jacques Décombe. Elle écrit aussi pour le théâtre, et joue dans une de ses premières comédies dont elle est co-auteur avec Véronique Ataly : «Rescapées du Divorce» présentée au Théâtre Marigny en 2004, mise en scène par Jacques Décombe, metteur en scène aux nombreux Molières (Frou Frou les Bains, La Valse des Pingoins). Elle enchaîne les succès au Festival Off d’Avignon, avec «Rendez-vous rue Watt», au Théâtre de l’Escalier des Doms, spectacle musical coup de cœur du festival d’Avignon et de France Inter, puis à Paris au Théâtre de la Main d’Or… «Adam et Eve et le Troisième Sexe» au Théâtre du Balcon, Une femme seule de Dario Fo au Théâtre de la Luna. Elle met en scène de nombreuses pièces du répertoire qu’elle tourne avec la compagnie Jean Gosselin à travers le Canada et l’Amérique du Sud.
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13 avril 2008

EVASION GARANTIE

• RADIO FREQUENCE PARIS PLURIELLE • EVASION GARANTIE Dans l'écriture, nous sommes dans la veine de Monsieur Ibrahim, succès dont on se souvient encore. L'histoire de ce petit David est attachante, drôle, pleine de poésie et agrémentée de personnages hauts en couleurs. J'ai été touché par cette histoire inhabituelle, parsemée de personnages étonnants qui ont jalonné son enfance, sa maîtresse de maternelle, sa voisine du 3ème étage... Un pur régal, une mise en scène sobre et subtile de Colette Kraffe. Rire, émotion, et sensualité sont au rendez-vous. Un spectacle de qualité, joué par un comédien talentueux, Norbert Mouyal. Bravo l'artiste ! Yves CHEVALIER, Radio Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM et Radio Pays 93.1 FM • www.lestroiscoups.com • http://www.lestroiscoups.com/article-18745666.html DOUX PARFUMS D'ENFANCE « David, l’enfant des dames » retrace le récit autobiographique de la jeunesse de Norbert Mouyal à Rabat dans les années 1950. Juif, marocain, il revient avec humour sur son parcours sentimental dans un Maroc bercé par la douceur de vivre. Seul en scène, il conte ses premiers émois amoureux, qui influenceront toute sa vie. À travers son histoire, il aborde avec la naïveté qui sied à un enfant son déracinement vers une métropole, dont sa famille ignore tout. Grisé par ces parfums exotiques, je me suis promptement embarqué pour ce voyage au long cours, où les anecdotes de David et de ses dames foisonnent à l’envi. David, l’enfant des dames se déroule dans « le studio » du Théâtre Darius-Milhaud. Il s’agit d’une toute petite salle de théâtre propre à ce type de spectacle intimiste. La scénographie est sobre : deux chaises et une commode ornée d’une timbale rappelant un intérieur marocain. L’histoire du petit David est truculente dès lors qu’elle est vécue et narrée par un enfant de quatre ans. Adulé pour sa chevelure blonde et baignant dans un monde de femmes, il ne va pas tarder à faire l’expérience de la volupté et de l’attrait des charmes féminins. Chaque émoi, se traduisant par une poussée de fièvre, met en alerte Julie (sa mère). Sa tête d’ange lui permettra bien des facéties auprès de ces femmes en quête de tendresse. Mais le terrorisme montrera ses dents, et il faudra affronter le départ vers la métropole en 1956 et l’abandon de ces dames. Je me suis laissé totalement captiver par ce récit savoureux conté par Norbert Mouyal. Ses anecdotes, entrecoupées d’intermèdes musicaux, soutiennent le spectacle en assurant une respiration nécessaire. Les thèmes musicaux s’égrènent au fil de l’histoire, témoignant à chaque fois une nostalgie lancinante. À ces moments choisis, David rêve, et nous aussi, nous rêvons. Norbert Mouyal nous fait revivre les personnages hauts en couleur de son enfance, prenant tour à tour des accents que l’on connaît bien, en y ajoutant une touche originale à chaque fois. Ce spectacle a une résonance singulière, car il met aussi en relief un moment douloureux de notre histoire, même s’il est traité avec humour, et de façon décalée. Exit cette douceur de vivre, ces images colorées du Maroc, et le hammam où David découvrait les corps sensuels des amies de sa mère. David se souvient aussi de son arrivée à Paris : « J’avais envie de faire du foot, mais il n’y avait pas d’Arabes pour jouer. Je n’ai donc pas joué !». Il ne subsiste finalement que le regret d’un monde qui n’existe plus. Et il en est de même de l’insouciance qui a guidé nos premiers pas et qui s’est évanouie à jamais. ¶ Laurent Schteiner Les Trois Coups www.lestroiscoups.com • LE MOST • http://www.lemost.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=243&Itemid=4 A 4 ans, David avait de belles anglaises blondes, et un air coquin. Aujourd’hui, il n’a plus beaucoup de cheveux mais son sourire coquin et taquin est resté intact. Il a les yeux qui pétillent et la langue bien placée ! Pas un mot de travers, une élocution parfaite et une voix très agréable, une voix qui porte et nous emporte. Le pitch n’est finalement pas révélateur, On nous explique que David ( Nobert Moyal) raconte sur scène son enfance au Maroc à Rabat. Fils de Julie, secrétaire du Colonel Bonnet et du fantasque Alfred poète et donc rêveur, il grandit sous le signe de la douceur et de la volupté féminine et de la joie de vivre ! Les amies de sa mère, les tatas, les voisines du quartier sont toutes aux petits soins de cet enfant adorable qu’il était. C’est là, à cet instant précis que ce détail trahit le fil conducteur de la pièce. Les femmes, voilà le thème préféré de David. L’éveil des sens de ce petit homme, l’apprentissage du désir, de l’envie, et la conception de la beauté et de la sensualité. Il nous raconte cette histoire, plein de bons sens et d’émotions avec les yeux brillants et les mains qui tremblent, une poésie hors paire. On attend un peu plus de diversité et des passages plus courts, mais le noyau est là. Les bases sont fortes, Nobert Mouyal c’est un véritable tronc d’arbre dont chaque branche représente une partie de sa vie. Certaines se cassent, d’autres tombent ou s’abiment. Mais à chaque fois, d’autres se construisent pleine de bons sens et de volupté. A son image. On dit souvent que « ça marche à condition d’être vrai ». Nous suivrons donc son beau chemin. Pourquoi Norbert se fait il appeler David alors que toutes ses histoires sont très personnelles ? Pourquoi appelle t il sa mère Julie et pas « maman » alors qu’il appelle son père « papa » ? Pourquoi nous laissera t-il ce mystère en « fondue enchainée » de chaque passage important ? Parce que Norbert Mouyal est comme ça. Il a ce côté magique et vrai. Il nous dit qui il est, mais pas complètement.. . Dorothée Most
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