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David l'enfant des dames
David l'enfant des dames
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David l'enfant des dames
13 avril 2008

EVASION GARANTIE

• RADIO FREQUENCE PARIS PLURIELLE • EVASION GARANTIE Dans l'écriture, nous sommes dans la veine de Monsieur Ibrahim, succès dont on se souvient encore. L'histoire de ce petit David est attachante, drôle, pleine de poésie et agrémentée de personnages hauts en couleurs. J'ai été touché par cette histoire inhabituelle, parsemée de personnages étonnants qui ont jalonné son enfance, sa maîtresse de maternelle, sa voisine du 3ème étage... Un pur régal, une mise en scène sobre et subtile de Colette Kraffe. Rire, émotion, et sensualité sont au rendez-vous. Un spectacle de qualité, joué par un comédien talentueux, Norbert Mouyal. Bravo l'artiste ! Yves CHEVALIER, Radio Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM et Radio Pays 93.1 FM • www.lestroiscoups.com • http://www.lestroiscoups.com/article-18745666.html DOUX PARFUMS D'ENFANCE « David, l’enfant des dames » retrace le récit autobiographique de la jeunesse de Norbert Mouyal à Rabat dans les années 1950. Juif, marocain, il revient avec humour sur son parcours sentimental dans un Maroc bercé par la douceur de vivre. Seul en scène, il conte ses premiers émois amoureux, qui influenceront toute sa vie. À travers son histoire, il aborde avec la naïveté qui sied à un enfant son déracinement vers une métropole, dont sa famille ignore tout. Grisé par ces parfums exotiques, je me suis promptement embarqué pour ce voyage au long cours, où les anecdotes de David et de ses dames foisonnent à l’envi. David, l’enfant des dames se déroule dans « le studio » du Théâtre Darius-Milhaud. Il s’agit d’une toute petite salle de théâtre propre à ce type de spectacle intimiste. La scénographie est sobre : deux chaises et une commode ornée d’une timbale rappelant un intérieur marocain. L’histoire du petit David est truculente dès lors qu’elle est vécue et narrée par un enfant de quatre ans. Adulé pour sa chevelure blonde et baignant dans un monde de femmes, il ne va pas tarder à faire l’expérience de la volupté et de l’attrait des charmes féminins. Chaque émoi, se traduisant par une poussée de fièvre, met en alerte Julie (sa mère). Sa tête d’ange lui permettra bien des facéties auprès de ces femmes en quête de tendresse. Mais le terrorisme montrera ses dents, et il faudra affronter le départ vers la métropole en 1956 et l’abandon de ces dames. Je me suis laissé totalement captiver par ce récit savoureux conté par Norbert Mouyal. Ses anecdotes, entrecoupées d’intermèdes musicaux, soutiennent le spectacle en assurant une respiration nécessaire. Les thèmes musicaux s’égrènent au fil de l’histoire, témoignant à chaque fois une nostalgie lancinante. À ces moments choisis, David rêve, et nous aussi, nous rêvons. Norbert Mouyal nous fait revivre les personnages hauts en couleur de son enfance, prenant tour à tour des accents que l’on connaît bien, en y ajoutant une touche originale à chaque fois. Ce spectacle a une résonance singulière, car il met aussi en relief un moment douloureux de notre histoire, même s’il est traité avec humour, et de façon décalée. Exit cette douceur de vivre, ces images colorées du Maroc, et le hammam où David découvrait les corps sensuels des amies de sa mère. David se souvient aussi de son arrivée à Paris : « J’avais envie de faire du foot, mais il n’y avait pas d’Arabes pour jouer. Je n’ai donc pas joué !». Il ne subsiste finalement que le regret d’un monde qui n’existe plus. Et il en est de même de l’insouciance qui a guidé nos premiers pas et qui s’est évanouie à jamais. ¶ Laurent Schteiner Les Trois Coups www.lestroiscoups.com • LE MOST • http://www.lemost.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=243&Itemid=4 A 4 ans, David avait de belles anglaises blondes, et un air coquin. Aujourd’hui, il n’a plus beaucoup de cheveux mais son sourire coquin et taquin est resté intact. Il a les yeux qui pétillent et la langue bien placée ! Pas un mot de travers, une élocution parfaite et une voix très agréable, une voix qui porte et nous emporte. Le pitch n’est finalement pas révélateur, On nous explique que David ( Nobert Moyal) raconte sur scène son enfance au Maroc à Rabat. Fils de Julie, secrétaire du Colonel Bonnet et du fantasque Alfred poète et donc rêveur, il grandit sous le signe de la douceur et de la volupté féminine et de la joie de vivre ! Les amies de sa mère, les tatas, les voisines du quartier sont toutes aux petits soins de cet enfant adorable qu’il était. C’est là, à cet instant précis que ce détail trahit le fil conducteur de la pièce. Les femmes, voilà le thème préféré de David. L’éveil des sens de ce petit homme, l’apprentissage du désir, de l’envie, et la conception de la beauté et de la sensualité. Il nous raconte cette histoire, plein de bons sens et d’émotions avec les yeux brillants et les mains qui tremblent, une poésie hors paire. On attend un peu plus de diversité et des passages plus courts, mais le noyau est là. Les bases sont fortes, Nobert Mouyal c’est un véritable tronc d’arbre dont chaque branche représente une partie de sa vie. Certaines se cassent, d’autres tombent ou s’abiment. Mais à chaque fois, d’autres se construisent pleine de bons sens et de volupté. A son image. On dit souvent que « ça marche à condition d’être vrai ». Nous suivrons donc son beau chemin. Pourquoi Norbert se fait il appeler David alors que toutes ses histoires sont très personnelles ? Pourquoi appelle t il sa mère Julie et pas « maman » alors qu’il appelle son père « papa » ? Pourquoi nous laissera t-il ce mystère en « fondue enchainée » de chaque passage important ? Parce que Norbert Mouyal est comme ça. Il a ce côté magique et vrai. Il nous dit qui il est, mais pas complètement.. . Dorothée Most
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